La croyance relative à Baptême


Le baptême du diable

On dit que les sorcières, dans leurs cérémonies abominables, baptisent au sabbat des crapauds et de petits enfants. Les crapauds sont habillés de velours rouge, les petits enfants de velours noir. Pour cette opération infernale, le diable urine dans un trou. On prend de cette déjection avec un goupillon noir. On en jette sur la tête de l'enfant ou du crapaud, en faisant des signes de croix à rebours avec la main gauche, et disant: In xomine patrica, mairica, araguaco petrica agora, agora Valentia, ce qui veut dire: « Au nom de Patrique, de Malrique, Pétrique, d'Aragon, à cette heure, à cette heure, Valentia. »
Cette stupide impiété s'appelle le baptême du diable.


Le baptême de la ligne

Lorsqu'on traverse la ligne, les matelots font subir aux personnes qui la passent pour la première fois une cérémonie qu'ils appellent le baptême de la ligne, et qui consiste en une aspersion plus ou moins désagréable, dont on évite souvent les ennuis par une générosité.
Les personnages qui font la plaisanterie se travestissent. Le Père la Ligne arrive dans un tonneau, escorté par un diable, un courrier, un perruquier et un meunier. Le passager qui ne veut pas donner pour boire aux matelots est arrosé ou baigné, après avoir été poudré et frisé.
On ne sait trop l'origine de cet usage, ni pourquoi le diable y figure.

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