La croyance relative à Adalbert


Un hérétique du VIIIe siècle

Adalbert est un hérétique qui fit du bruit dans les Gaules au VIIIe siècle, regardé par les uns comme un habile faiseur de miracles et par les autres comme un grand cabaliste.
Il distribuait les rognures de ses ongles et de ses cheveux, disant que c'étaient de puissants préservatifs. Il contait qu'un ange, venu des extrémités du monde, lui avait apporté des reliques et des amulettes d'une sainteté prodigieuse. On dit même qu'il se consacra des autels à lui-même et qu'il se fit adorer. Il prétendait savoir l'avenir, lire dans la pensée et connaître la confession des pécheurs rien qu'en les regardant.


Sa lettre de notre Seigneur Jésus Christ

Adalbert montrait impudemment une lettre de notre Seigneur Jésus Christ, disant qu'elle lui avait été apportée par saint Michel, et il enseignait à ses disciples une prière qui commençait ainsi:
« Seigneur, Dieu tout-puissant, père de notre Seigneur Jésus-Christ, Alpha et Oméga, qui êtes sur le trône souverain, sur les chérubins et les séraphins, sur l'ange Uriel, l'ange Raguel, l'ange Cabuel, l'ange Michel, sur l'ange Inias, l'ange Tabuas, l'ange Simiel et l'ange Sabaoth, je vous prie de m'accorder ce que je vais vous dire. »
C'était, comme on voit, très ingénieux. Dans un fragment conservé des mémoires qu'il avait écrits sur sa vie, il raconte que sa mère, étant enceinte, de lui, crut voir sortir de son côté droit un veau, ce qui était, dit-il, le pronostic des grâces dont il fut comblé en naissant par le ministère d'un ange.
On arrêta le cours des extravagances de cet insensé en renfermant dans une prison où il mourut.

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