La croyance relative à Basile-Valentin
Un alchimiste légendaire
Basile-Valentin est un alchimiste qui est pour les Allemands ce que Nicolas Flamel est pour nous. Sa vie est mêlée de fables qui ont fait croire à quelques-uns qu'il n'a jamais existé. On le fait vivre au XIIe, au XIIIe, au XIVe et au XVe siècle. On ajoute même, sans preuve, qu'il était bénédictin à Erfurt.
C'est lui qui, dans ses expériences chimiques découvrit l'antimoine, qui dut son nom à cette circonstance, que, des pourceaux s'étant prodigieusement engraissés pour avoir avalé ce résidu de métal, Basile en fit prendre à des religieux, qui en moururent.
Les ouvrages de Basile-Valentin
On conte que longtemps après sa mort, une des colonnes de la cathédrale d'Erfurt s'ouvrit comme par miracle, et qu'on y trouva ses livres sur l'alchimie.
Les ouvrages de Basile, ou du moins ceux qui portent son nom, écrits en haut allemand, ont été traduits en latin, et quelques-uns du latin en français. Les adeptes recherchent de lui l'Azoth; les Douze Clefs de la philosophie de frère Basile-Valenlin, traitant de la vraie médecine métallique; l'Apocalypse chimique; la Révélation des mystères des teintures essentielles des sept métaux et de leurs vertus médicinales; du Microcosme du grand mystère du monde et de la Médecine de l'homme, etc.
La plupart de ces ouvrages ont fait faire des pas à la chimie utile.