La croyance relative à Cheval
Un instrument de présages pour la guerre
Cet animal était, chez les anciens un instrument à présages pour la guerre. Les Suèves, qui habitaient la Germanie, nourrissaient à frais communs, dans des bois sacrés des chevaux dont ils tiraient des augures. Le grand-prêtre et le chef de la nation étaient les seuls qui pouvaient les toucher: ils les attachaient aux chariots sacrés, et observaient avec attention leurs hennissements et leurs frémissements. Il n'y avait pas de présages auxquels les prêtres et les principaux de la nation ajoutassent plus de foi.
Une tradition superstitieuse portait qu'une espèce de chevaux, qu'on nommait arsels, et qui ont une marque blanche au pied de derrière du coté droit, était malheureuse et funeste dans les combats.
D'autres superstitions sur les chevaux
On voit encore que chez certains peuples on se rendait les divinités favorables en précipitant des chevaux dans les fleuves. Quelquefois on se contentait de les laisser vivre en liberté dans les prairies voisines, après les avoir dévoués. Jules César, avant de passer le Rubicon, voua à ce fleuve un grand nombre de chevaux, qu'il abandonna dans les pâturages des environs.
Anciennement on croyait aussi que les chevaux n'avaient pas de fiel. Mais c'est une erreur aujourd'hui presque généralement reconnue.