La croyance relative à Dualisme


La doctrine des dualistes

Il y a des tremblements de terre, des tempêtes, des ouragans, des débordements de rivières, des maladies pestilentielles, des bêtes venimeuses, des animaux féroces, des hommes naturellement méchants, perfides et cruels. Or, un être bienfaisant, disaient les dualistes, ne peut être l'auteur du mal. Donc il y a deux êtres, deux principes: l'un bon, l'autre mauvais, également, puissants, coéternels, et qui ne cessent point de se combattre.
Dieu a donné à l'homme le libre arbitre: c'est à lui de choisir entre le bien et le mal. L'homme sans passions, et obligé de faire le bien sans pouvoir faire le mal, serait vertueux sans mérite. Dans un monde sans dangers et sans besoins, l'homme vivrait sans plaisirs. La vertu ne brille que par le contraste du vice. Et Dieu ayant placé les mortels dans ce monde comme dans un lieu d'épreuves, on ne récompense point une machine qui ne va bien que parce qu'elle est bien montée.


Les critiques du dualisme

Si l'on réfléchit bien sur le dualisme, dit Saint-Foix, je crois qu'on le trouvera encore plus absurde que l'idolâtrie.
Les Lapons disent que Dieu, avant de produire la terre, se consulta avec l'esprit malin, afin de déterminer comment il arrangerait chaque chose. Dieu se proposa donc de remplir les arbres de moelle, les lacs de lait, et de charger les plantes et les arbres de tous les plus beaux fruits. Par malheur, un plan si convenable à l'homme déplut à l'esprit malin, et il en résulta que Dieu ne fit pas les choses aussi bien qu'il l'aurait voulu.
Un certain Ptolomée soutenait que le grand Être avait deux femmes; que, par jalousie, elles se contrariaient sans cesse, et que le mal, tant dans le moral que dans le physique, venait uniquement de leur mésintelligence, l'une se plaisant à gâter, à changer ou à détruire tout ce que faisait l'autre.

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