La croyance relative à Fer chaud


L'épreuve du fer chaud

Celui que l'on condamnait à l'épreuve du fer chaud était obligé de porter, à neuf ou douze pas, une barre de fer rouge pesant environ trois livres. Cette épreuve se faisait aussi en mettant la main dans un gantelet de fer sortant de la fournaise, ou en marchant sur du fer rougi.
Au reste, l'épreuve du fer chaud est fort ancienne car il en est question dans l'Electre de Sophocle.


L'histoire de la femme de Didymotèque à l'épreuve du fer chaud

Un mari de Didymotèque, soupçonnant la fidélité de sa femme, lui proposa d'avouer son crime ou de prouver son innocence par l'attouchement d'un fer chaud. Si elle avouait, elle était morte. Si elle tentait l'épreuve, elle craignait d'être brûlée. Elle eut recours à l'évêque de Didymotèque, prélat recommandable. Elle lui avoua sa faute en pleurant et promit de la réparer. L'évêque, rassuré de son repentir, lui dit qu'alors elle pouvait sans crainte se soumettre à l'épreuve.
Elle prit un fer rougi au feu, fit trois fois le tour d'une chaise, l'ayant toujours à la main, et le mari fut pleinement rassuré. Ce trait eut lieu sous Jean Cantacuzène.


L'épreuve du fer chaud sur la côte du Malabar

Sur la côte du Malabar, l'épreuve du fer chaud était aussi en usage. On couvrait la main du criminel d'une feuille de bananier, et l'on y appliquait un fer rouge. Après quoi le surintendant des blanchisseurs du roi enveloppait la main de l'accusé avec une serviette trempée dans de l'eau de riz. Il la liait avec des cordons. Puis le roi appliquait lui-même son cachet sur le nœud. Trois jours après on déliait la main et on déclarait le prévenu innocent s'il ne restait aucune marque de brûlure. Mais s'il en était autrement, il était envoyé au supplice.

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