La croyance relative à Maison ensorcelée


Les maison hantée de Paris

A la fin de nivôse, an 13 (1805), il s'est passé à Paris, rue Notre-Dame-de-Nazareth, dans une ancienne maison de religieuses Cordelières, une scène qui fit quelque bruit. On vit tout à coup voler en l'air des bouteilles, depuis la cave jusqu'au grenier. Plusieurs personnes furent blessées, les débris de bouteilles restèrent entassés dans le jardin sans que la foule des curieux pût découvrir d'où provenait ce phénomène.
On consulta des physiciens et des chimistes, ils ne purent pas même dire de quelle manufacture venaient les bouteilles qu'on leur montra. Les gens du peuple se persuadèrent qu'elles venaient de la manufacture du diable, et que cette aventure ne pouvait être que l'ouvrage des sorciers ou des revenants. Les personnes plus instruites, tout aussi crédules, ne surent que penser.


La découverte du subterfuge

La police découvrit enfin que ces revenants n'étaient que des habitants de la maison voisine, aidés d'un physicien de leurs amis, qui au moyen de l'électricité, et d'un trou imperceptible pratiqué dans le mur, parvenaient à faire mouvoir à leur gré les meubles de la maison prétendue ensorcelée. Ils avaient pour objet d'empêcher le propriétaire de la vendre. Ils se vengeaient en même temps d'une personne dont ils croyaient avoir à se plaindre.

Utilisation des cookies

1001croyances et souhaitent utiliser des cookies.

Vous pourrez à tout moment modifier votre choix en cliquant sur Gestion des cookies en bas de chaque page.