La croyance relative à Sacrifice

L'homme, partout où il a perdu les lumières de la révélation, s'est fait des dieux cruels, altérés de sang, avides de carnage.


Les sacrifices humains à travers les peuples

Hérodote dit que les Scythes immolaient la cinquième partie de leurs prisonniers à Mars Exterminateur.
Autrefois les Sibériens se disputaient l'honneur de périr sous le couteau de leurs prêtres.
Il y avait un temple, chez les Thraces, où l'on n'immolait que des victimes humaines. Les prêtres de ce temple portaient un poignard pendu au cou, pour marquer qu'ils étaient toujours prêts à tuer. Dans le temple de Bacchus, en Arcadie, et dans celui de Minerve, à Lacédémone, on croyait honorer ces divinités en déchirant impitoyablement, à coups de verges, de jeunes filles sur leurs autels.
Les Germains et les Cimbres ne sacrifiaient les hommes qu'après leur avoir fait endurer les plus cruels supplices.
Il y avait, dans le Pégu, un temple où l'on renfermait les filles les plus belles et de la plus haute naissance. Elles étaient servies avec respect. Elles jouissaient des honneurs les plus distingués. Mais tous les ans une d'elles était solennellement sacrifiée à l'idole de la nation. C'était ordinairement la plus belle qui avait l'honneur d'être choisie. Et le jour de ce sacrifice était un jour de fête pour tout le peuple. Le prêtre dépouillait la victime, l'étranglait, fouillait dans son sein, en arrachait le cœur, et le jetait au nez de l'idole.
Les Mexicains immolaient des milliers de victimes humaines au dieu du mal.
Presque tous les peuples ont exercé, sans scrupule, de pareilles barbaries.


Le sacrifice au diable

Par ailleurs, on accusait les sorciers de sacrifier au diable, dans leurs orgies, des crapauds, des poules noires et de petits enfants non baptisés.

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