La croyance relative à Brinvilliers
Une empoisonneuse du XVIIe siècle
Marie-Marguerite, Marquise de Brinvilliers est une trois qui, de 1666 à 1672, empoisonna, sans motifs de haine, quelquefois même sans intérêt, parents, amis, domestiques. Elle allait jusque dans les hôpitaux, donner du poison aux malades. Il faut attribuer tous ces crimes à une horrible démence ou à cette dépravation atroce, dont on ne voyait autrefois d'autre explication que la possession du diable. Aussi a-t-on dit qu'elle s'était vendue à Satan.
Dès l'âge de 7 ans, la Brinvilliers commença, dit-on, sa carrière criminelle, et il a été permis à des esprits crédules de redouter en elle un affreux démon incarné. Elle fut brûlée en 1676. Les empoisonnements continuèrent après sa mort.
Une remise en cause de sa culpabilité
Dans l'Almanach prophétique de 1842, Eugène Bareste a tenté de justifier la marquise de Brinvilliers, et il n'est pas impossible qu'on ne l'ait fort noircie.