La croyance relative à Campanella

Thomas Campanella est un homme d'esprit, mais de peu de jugement. Il est né dans un bourg de la Calabre, en 1568.


Son combat contre la doctrine d'Aristote

Tout jeune, il rencontra, dit-on, un rabbin qui l'initia dans les secrets de l'alchimie, et qui lui apprit toutes les sciences en quinze jours, au moyen de l'Art Notoire. Avec ces connaissances, Campanella, entré dans l'ordre des dominicains, se mit à combattre la doctrine d'Aristote alors en grande faveur. Ceux qu'il attaqua l'accusèrent de magie, et il fut obligé de s'enfuir de Naples. On s'empara de ses cahiers. L'inquisition, y trouvant des choses répréhensibles, condamna l'auteur à la retraite dans un couvent: notez que c'était l'inquisition d'Etat et que la vraie cause, qui lui fit imposer le silence dans une sorte de séquestration, fut une juste critique qu'il avait faite dans son Traité de la monarchie espagnole, des torts graves de cette nation, dominée alors par un immense orgueil.
Il sortit, de sa retraite par ordre du pape, en 1626, et vint à Paris, où il mourut chez les jacobins de la rue Saint-Honoré, le 21 mai 1639. On a dit qu'il avait prédit l'époque de sa mort.


Les œuvres de Campanella

Nous ne citerons de ses ouvrages que ses quatre livres Du sens des choses et de la magie , et ses six livres d'astrologie. L'auteur, qui faisait cas de cette science, s'efforce d'accorder les idées astrologiques avec la doctrine de saint Thomas.

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