La croyance relative à Merveille


Quelques exemples de contes merveilleux

Pline assure que les insulaires de Minorque demandèrent un secours de troupes à l'empereur Auguste contre les lapins qui renversaient leurs maisons et leurs arbres. Aujourd'hui on demanderait à peine un secours de chiens.
Un vieux chroniqueur conte qu'il y avait à Cambaya, dans l'Indoustan, un roi qui se nourrissait de venin, et qui devint si parfaitement vénéneux qu'il tuait de son haleine ceux qu'il voulait faire mourir.
On lit dans Pausanias que 400 ans après la bataille de Marathon, on entendait toutes les nuits, dans l'endroit où elle se donna, des hennissements de chevaux et des bruits de gens d'armes qui se battaient. Et ce qui est admirable, c'est que ceux qui y venaient exprès, n'entendaient rien de ces bruits. Ils n'étaient entendus que de ceux que le hasard conduisait en ce lieu.
Albert-le-Grand assure qu'il y avait en Allemagne, deux enfants jumeaux, dont l'un ouvrait les portes en les touchant avec son bras droit. L'autre les fermait, en les touchant avec son bras gauche.
Paracelse dit qu'il a vu beaucoup de sages passer vingt années sans manger quoi que ce fût. Si on veut se donner cette satisfaction, qu'on enferme de la terre dans un globe de verre, qu'on l'expose, au soleil jusqu'à ce qu'elle soit pétrifiée; qu'on se l'applique sur le nombril, et qu'on la renouvelle quand elle sera trop sèche, on se passera de manger et de boire,sans aucune peine, ainsi que Paracelse lui-même assure en avoir fait l'expérience pendant six mois.

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